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FTTH ou FTTB : l’ARCEP met en consultation la fibre au point de distribution (FTTDP)
Si jusqu’à présent, il existait deux modèles de déploiement de la fibre optique sur le territoire : le FTTH pour Fiber To The Home privilégié dans le cadre du projet France Très Haut Débit pour tous en 2022. Elle nécessite une intervention jusqu’à la prise de l’abonné et peut conduire à un ralentissement des déploiements : recueil des autorisations du propriétaire, rendez-vous pour intervention…
Depuis quelques années, le FTTB, pour Fiber To The Building est principalement la technologie employée par Numericable, n’emmène la fibre que jusqu’au pied du bâtiment tout en réutilisant le réseau existant, la paire de cuivre téléphonique et les réseaux de télévision câblés, pour les derniers mètres jusqu’à l’abonné.
Depuis quelques temps, l’ARCEP imagine un système intermédiaire, évitant les pertes majeures de débits sur les derniers mètres, en déployant dans les bâtiments sans avoir à rentrer chez l’abonné pour éviter le ralentissement de déploiement.
Le FTTDP, pour Fiber To The Distribution Point, consiste à fibrer jusqu’aux paliers des immeubles, il permet de raccorder simultanément entre 5 et 10 abonnés.
Néanmoins après trois réunions en juin et spetembre 2013 et janvier 2014, le groupe de travail n’a pas encore formulé de conclusion quant à l’intérêt du FTTDP dans contexte du marché français. Pour l’ARCEP, le FTTDP "afin de remédier à des difficultés ponctuelles et transitoires de réalisation du raccordement final en fibre optique." Elle pourrait ainsi "constituer un moyen d’accélérer la migration des utilisateurs du réseau de cuivre vers les réseaux à très haut débit en fibre optique."
L’ArCEP estime ainsi que le FTTDP pourrait constituer "un moyen d’accélérer la migration des utilisateurs du réseau de cuivre vers les réseaux à très haut débit en fibre optique."
Le régulateur français entend maintenant mettre en consultation publique l’utilisation du FTTDP pour "donner la possibilité à l’ensemble des acteurs concernés de s’exprimer sur le sujet, de réagir aux conclusions du groupe de travail et d’apporter, le cas échéant, des éléments complémentaires."
L’ARCEP met en lien la consultation publique jusqu’au 28 avril.