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Xavier Niel : « Aujourd’hui nous couvrons 50% de la population, et 75% dès 2014 »
Dans l’interview accordé par Xavier Niel et publiée ce jour dans Le Figaro, le fondateur de Free est revenu sur les attaques dont font l’objet son réseau mobile. Il a indiqué que le déploiement n’était pas en retard (même si l’objectif qu’il s’était fixé lui-même n’est pas atteint). Xavier Niel annonce que Free Mobile couvre aujourd’hui 50% de la population (contre 37% en juillet) et qu’il atteindra son objectif de couverture de 75% dès 2014, soit 1 an avant la date fixée par l’ARCEP.
Xavier Niel a également anticipé la publication de l’étude de l’UFC Que Choisir, qui aura lieu à 10h ce jour au cours d’une conférence de presse (à laquelle participe Univers Freebox). Il estime que « Free est un punching-ball. Attaquer free, c’est la certitude d’exister médiatiquement pendant quelques jours. Je pense que l’UFC l’a bien compris ». Et de relativiser la portée de ce genre d’action : « A chaque fois qu’on nous tape dessus, nous faisons des recrutements records. Nos opposants font gratuitement notre marketing ! On a le sentiment que pendant que nos concurrents passent 90% de leur temps à s’occuper de Free, Free passe 90% de son temps à s’occuper de ses abonnés"
Les débits en Ile de France en voie de guérison
Xavier Niel est également revenu sur les problèmes de débit en Ile de France. Il reconnait que « sur le streaming vidéo et certains téléchargements en Ile de France aux heures de pointe, il y a pu y avoir des débits insuffisants ». Selon les témoignages d’abonnés, les problèmes étaient également constatés même en dehors des heures de pointes.
La bonne nouvelle est que Free a travaillé à résoudre ce problème. « Nous avons déjà fait beaucoup depuis les mesures contestables de l’UFC qui datent de l’an dernier. Les fréquences 900 MHz ont été allumées, des capacités d’itinérance ajoutées et de nouvelles antennes activées. Nous travaillons avec Orange à accélérer le calendrier ». Le fondateur de Free a par contre indiqué que « c’est un dossier technique, pas un problème d’argent », démentant ainsi les propos d’Orange qui affirmait que s’il y avait des problèmes de débit sur l’itinérance, c’est que Free ne voulait pas payer davantage.
Source : Le Figaro